Est-ce la faute des prix littéraires ? Ou bien parce que les livres sont quand même rudement bons ? Sans doute un peu des deux. Quoi qu’il en soit, « Mutterrache », la nouvelle parue le 26 septembre 2023 à l’occasion de la remise du Prix Batty Weber à notre auteure Margret Steckel, était déjà épuisée quelques jours après sa sortie. Nous avons naturellement relancé les presses à imprimer… avec ceci pour résultat que le deuxième tirage s’est lui aussi vendu en un rien de temps. Tout comme la troisième édition peu après. Aucun souci, la quatrième fournée est d’ores et déjà sur les étals des libraires.

Seul « Tout devait disparaître » du lauréat du Prix Servais 2023, notre auteur Jérôme Quiqueret, a réussi à devancer la demande drôlement réjouissante suscitée par « Mutterrache ». Depuis quelques jours, ce livre extraordinaire, « Histoire véridique d’un double meurtre commis à Esch-sur-Alzette à la fin de l’été 1910 », en est, de manière tout aussi extraordinaire, à son cinquième tirage.

À vrai dire, seul le catalogue anniversaire avait quelque raison d’être particulièrement chic. Mais le capybara en a décidé autrement : tout frais sortis des presses de l’imprimerie, la présentation de notre actualité et l’aperçu du programme à venir ont droit de nouveau à un format élargi et à une nouvelle mise en page du dernier chic. Sans oublier l’essentiel : le magnifique capybara de Dan Altmann y figure une fois de plus en coverboy !

Le catalogue est disponible dans toutes les bonnes librairies et peut être téléchargé en .pdf sur notre site Internet capybarabooks.com.

La revoilà : « The Capybara Gazette ». De 2009 à 2013, Georges Hausemer, le co-fondateur de notre maison d’édition, a tenu sous ce nom espiègle un blog qui portait entre autres sur la vie des capybaras et sur l’univers des livres au Luxembourg. Nous aimerions cette année donner une nouvelle vie à notre petite Gazette en la faisant paraître sous la forme d’une newsletter. S’il sera toujours question de capybaras et bien sûr aussi de l’univers des livres, le Capybara y continuera à relater ses faits et gestes : et avant toute chose, il publie ! Informez-vous auprès du Capybara des publications à venir, des nouvelles autrices et nouveaux auteurs, des lectures et événements, et de bien d’autres choses encore, où le Capybara met ses petites mains à la pâte. Nous souhaitons la bienvenue par quelques couinements à nos nouveaux lecteurs et lectrices !

Lors de la parution du roman « Parfois la nuit se tait » en mars 2023 chez capybarabooks, la presse assurait qu’il s’agissait d’« une œuvre à la fois sincère et tendre, soutenue par des moments d’intense poésie contemplative mais non dénuée d’une intensité à la fois subversive et constante » (Luxemburger Wort). En automne, Antoine Pohu s’est mis à l’heure des Walfer Bicherdeeg en présentant, à point nommé, sa deuxième œuvre publiée par la maison capybara : « Nous sommes celleux qui marchent dans la ville ». Si le roman retraçait en un portrait intimiste la quête d’un jeune pianiste, le ton de ce nouveau texte est résolument engagé et politique – sans rien vous cacher, le français genré n’a pas facilité la tâche de notre correcteurice, qui en a gagné quelques cheveux blancs.